Marie-Claire Alpérine
danseuse de la Cie de l'Oiseau-Mouche

Marie-Claire Alpérine affirme très tôt son attrait pour le théâtre et se forme au Cours Florent. Peu après, elle découvre le projet de l’Oiseau-Mouche. Son coup de cœur pour la compagnie l’amène à la rejoindre en 2008, à l’âge de 27 ans.

Sa première expérience a lieu avec "Le Chant du Monde", un spectacle coproduit avec Le Petit Théâtre Dakôté et mis en scène par Christophe et Agnieszka Bihel. En 2010, elle prend part à "Ici", une déambulation chorégraphique conçue par Pascaline Verrier puis en 2012, elle joue dans "La mastication des morts" de Patrick Kermann, déambulation théâtrale mise en scène par Julie Chaubard.

Elle débute ensuite un chantier avec Christian Rizzo, chorégraphe associé à l’Opéra de Lille. Cette collaboration mènera à une création, en janvier 2013 : "De quoi tenir jusqu’à l’ombre".

Marie-Claire Alpérine est ensuite repérée en 2014 par Bernadette Appert pour son spectacle "Pièce Montée, variation poétique autour du discours amoureux". Elle retrouve la danse à l’automne 2015 avec le spectacle "C.O.R.P.uS." chorégraphié par Sarah Nouveau.

En 2017, elle joue dans "Bibi" de Sylvain Maurice mais la danse n’est jamais très loin, puisqu’en 2018 elle est choisie par Amélie Poirier pour intégrer "Madisoning".

Les projets s’enchaînent avec "Les Diables" de Michel Schweizer en 2019 puis "Happening Tempête" de Boris Charmatz et "Plongée contre plongée" d’Herman Diephuis et Dalila Khatir en 2021 pour les 20 ans du Musée La Piscine de Roubaix et "Cellules – kilomètres et ce qui nous reste" de Scheherazade Zambrano, trois projets chorégraphiques qui lui permettent d’approfondir son travail autour du corps.

En 2023, Marie-Claire Alpérine rejoint la création "Loin dans la mer", écrite et mise en scène par Lisa Guez ainsi que "Cœurs à l’envers", projet de création sonore de Yuval Rozman et Amélie Perrot.

(c) Aude-Marie Boudin

Caroline Leman
danseuse de la Cie de l'Oiseau-Mouche

Caroline Leman intègre la Compagnie de l’Oiseau-Mouche en 2006, à seulement 19 ans. Un stage d’une semaine en Italie, mené par Antonio Vigano, lui permet de découvrir et de savourer la vie de troupe. Cultivant un goût pour le théâtre et la danse, elle s’enrichit particulièrement de rencontres avec divers chorégraphes tels que Cyril Viallon, Elizabeth Tambwe ou encore Christian Rizzo, qui la dirigent lors d’ateliers. Elle s’initie aussi au théâtre d’objets auprès de Christine Le Berre, Julien Aillet, Delphine Delafosse, entre autres.

En 2009, elle vit sa première expérience de création avec "Gilles", mis en scène par David Bobee, un spectacle du Groupe Rictus, coproduit par la Compagnie de l’Oiseau-Mouche et créé au Théâtre du Peuple Maurice Pottecher à Bussang. Cette aventure collective, qui l’amène à travailler une présence au milieu de comédiens, de danseurs et de circassiens, s’avère très porteuse. Elle se poursuit en 2010 par la participation de la jeune comédienne au spectacle "Hamlet", de William Shakespeare. Touchée par la puissance dramatique de l’histoire, elle se plaît à s’en emparer pour la livrer au public, à travers le rôle de la Reine de Comédie.

Caroline Leman poursuit sa formation et en 2015, elle est choisie par Latifa Laâbissi et Nadia Lauro pour faire partie des interprètes de la création "Pourvu qu’on ait l’ivresse".

Les projets se suivent pour Caroline à partir de 2018, avec "Les siestes bercées", mis en scène par Marie Prete, mais aussi "Madisoning" imaginé par Amélie Poirier.

La saison 2020-2021 n’est pas en reste, Caroline fait partie de trois créations: "Bouger les lignes" de Bérangère Vantusso, "La Barbe" avec la compagnie Voulez-vous et "Chantal, de l’autre côté du miroir" créé par le groupe chiendent.

(c) Aude-Marie Boudin

Rehin Hollant
assistante et répétitrice

Formée au théâtre au conservatoire de Lille, puis à la danse au CNDC d'Angers sous la direction d'Emmanuelle Huynh dont elle sort diplômée en 2013. Elle y rencontre les écritures de Trisha Brown, Kô Murobushi, Trajal Harrel, Lia Rodrigues, Julie Nioche etc. Depuis, elle danse notamment pour Danya Hammoud qui crée pour elle le solo 14 tours avec le CCN de Roubaix avec qui elle tourne en France et au Liban, dans Crowd de Gisèle Vienne avec laquelle elle tourne internationalement et avec la Cie Nour basée à Nantes (chorégraphe : Éli Lecuru). Elle prend également part au projet de l'équipe de la Cie de théâtre Droit dans le mur basée à Bruxelles (metteur en scène Laurent Plumhans). Elle tourne également au cinéma, pour des téléfims et des séries.

Avec les Nouveaux Ballets, elle a joué dans Que ferez-vous de mon profil Facebook... ?, elle est interprète dans 20ème rue ouest, assiste Amélie Poirier sur la pièce Le Madisoning et a dansé dans les petites formes en caravanes dans le caudrésis.

Léonore Mercier
créatrice sonore de l'installation de vidéo-danse

co-autrice de l'installation

La relation alchimique qui s’opère lorsque les médias s’interpénètrent est pour elle source d’inspiration. Plasticienne, réalisatrice et compositrice, son approche est transversale entre ces différents médiums.

Au cours de sa formation au Fresnoy 2010/2011, elle a d’abord réalisé avec Denis Lavant dans le rôle principal, un court métrage de fiction «Via», qui conte l’histoire d’un acteur coincé entre la réalité et la fiction. Ensuite, elle a créé «Le Damassama» une installation sonore interactive. Elle invite le public à devenir chef d’orchestre d’un ensemble de bols tibétains réactifs à sa gestuelle. Elle est le fruit d’une collaboration entre Le Fresnoy Studio National d’art contemporain, et l’équipe scientifique de recherche MINT (Université Lille 1, CNRS, LIFL, UMR 8022 1 IRCICA,INRIA LILLE). Aujourd’hui, cette installation continue à voyager de festival en festival. (City Sonic à Mons, MIM à Bruxelles, Opéra de Lille, Effervescences à Nevers, Dièse à Dijon, Centre Pompidou de Metz, Roma Europa, Shadok à Strasbourg, Bonlieu scène nationale d’Annecy…).

Elle conçoit des expériences d’écoute sous forme de sculptures tactiles, des installations interactives, des performances, des vidéos qui invitent à l’introspection par les sens. Ses pièces radiophoniques remportent des prix et résidences auprès de festivals (IMEB, Phonurgia Nova, Longueur d’ondes à Brest, Futura à Crest,…) et sont diffusées dans les réseaux d’art sonore (France culture, france inter, radio nova, et festivals).
Ces dernières années, elle a réalisé une quinzaine de compositions pour différents courts métrages de réalisateurs internationaux. Ces créations ont enrichi sa perception, approfondi son sens de la matière, et affiné sa pratique, en perpétuelle recherche de nouveaux sons, nouveaux effets, nouveaux liens.

Membre du collectif OTRA qui œuvre pour la création contemporaine, elle a réalisé en 2015 la création sonore et plastique des poèmes du « Cauchemar Merveilleux » d’Arthur H, conjointement avec l’auteur, œuvre diffusée dans son installation « le Synesthésium ».

En 2017 elle a collaboré en tant que directrice artistique à l’album «Amour chien fou» d’Arthur H et fut aussi auteur, compositeur et réalisatrice de quelques titres. Trois clips diffusés largement ont vu le jour «La boxeuse amoureuse» avec la participation de Marie-Agnès Gillot danseuse étoile de l’Opéra de Paris et Roschdy Zem acteur et réalisateur, «Assassine de la nuit», «Tokyo kiss».

Son site :

https://leonoremercier.com/

Audrey Robin
construction des masques

Créatrice de marionnettes, masques, accessoires, bricoleuse sonore, technicienne lumière, comédienne (des fois), bidouilleuse (tout le temps), Audrey Robin explore continuellement différents territoires. C'est de plus en plus souvent dans un atelier que vous pourrez la trouver et parfois sur scène aussi.

Initialement formée comme comédienne et régisseuse, elle construit des marionnettes et accessoires pour la Cie Les Anges au plafond, la Comédie Française, la Cie Mossoux-Bonté etc. Elle assiste par ailleurs la constructrice de marionnettes Natacha Belova sur des workshops à Bruxelles.

Complice de toutes les créations d’Amélie Poirier, elle conçoit elle construit la plupart des marionnettes et objets des créations de la compagnie.

Son travail plastique est accompagné par Fructôse : base de soutien aux artistes, Dunkerque.

Frédéric Foulon
danseur de la Cie de l'Oiseau-Mouche

Frédéric Foulon intègre la Compagnie de l’Oiseau-Mouche en 1991. Rapidement, François Cervantès lui propose de jouer dans "Un chemin oublié" en 1993. En 1995, il fait une rencontre décisive en la personne d’Antonio Vigano. Ils travaillent ensemble sur trois spectacles "Excusez le ou Il vestito piu bello" en 1995, "Personnages" en 1998 et "No Exit" en 2003.

Il mène en parallèle un parcours dense, riche de collaborations éclectiques : Gervais Robin avec "Antonin Artaud… Seul comme soi-même" en 1993, Vincent Goethals et "Bintou" en 2001, Françoise Delrue avec "La Mère" en 2007, Sylvie Reteuna et "Le Roi Lear" en 2006, "Aujourd’hui en m’habillant" d’Aude Denis en 2009 et "La Mastication des Morts" de Julie Chaubard en 2012.

Il traverse ensuite plusieurs expériences dans le champ de la danse contemporaine avec "Monstre-moi" de Cyril Viallon en 2008 puis "Ici" de Pascaline Verrier en 2010 et "De quoi tenir jusqu’à l’ombre" de Christian Rizzo en 2013. Il poursuit son approche du travail chorégraphique avec "C.O.R.P.uS." de Sarah Nouveau en 2016 et "Madisoning" d’Amélie Poirier en 2018.

En 2019, il est choisi par Michel Schweizer pour rejoindre la distribution de la 50^ecréation de l’Oiseau-Mouche, "Les Diables".

En 2021, il collabore avec Boris Charmatz pour "Happening Tempête" puis Herman Diephuis et Dalila Khatir pour "Plongée contre plongée", un spectacle créé pour les 20 ans du Musée la Piscine de Roubaix. Il est choisi l’année suivante par Noëmie Ksicova pour le spectacle "Saturne".

En 2023, Frédéric Foulon rejoint la création "Loin dans la mer", écrite et mise en scène par Lisa Guez ainsi que "Cœurs à l’envers", projet de création sonore de Yuval Rozman et Amélie Perrot.

(c) Aude-Marie Boudin

Florian Spiry
danseur de la Cie de l'Oiseau-Mouche

Florian Spiry est attiré très tôt par le théâtre, qu’il pratique dès l’enfance dans des groupes amateurs, à Toul. Il collabore avec plusieurs artistes, dont la metteuse en scène Virginie Marouzé, qui a croisé également le chemin de l’Oiseau-Mouche.

Des différents projets auxquels Florian a participé au sein de ces groupes, il garde un souvenir fort d’un travail réalisé sur la question de l’intime et du sentiment amoureux. Attiré par la danse contemporaine, il s’initie également à cette discipline.

Parallèlement à quelques expériences professionnelles hors de la sphère artistique, son envie d’être sur scène s’affirme. Il intègre la Compagnie de l’Oiseau-Mouche en 2015, à l’âge de 21 ans.

Quelques jours après son arrivée, Latifa Laâbissi et Nadia Lauro lui proposent de faire partie de la distribution du spectacle "Pourvu qu’on ait l’ivresse".

En 2017, Florian intègre le groupe "Humming Dogs" par David Bausseron

L’année suivante, Florian est choisi pour deux nouveaux projets: "Par la fenêtre" d’Aude Denis et "Madisoning" d’Amélie Poirier

La saison 2020-2021 sera forte de projets pour Florian avec "Bouger les lignes" de Bérengère Vantusso et la création du groupe Chiendent : "Chantal, de l’autre côté du miroir". Il fait également partie de la distribution de "La Ronde" de Boris Charmatz. 

(c) Aude-Marie Boudin

Anne Lepère
adaptation sonore

En 2013, elle s’initie à la création radiophonique, notamment au sein de l’Atelier de Création Sonore Radiophonique (acsr) à Bruxelles et réalise ses premières pièces en s’essayant à différents styles d’arts sonores : fieldrecording, radio drama, spoken word, poésie documentaire. Dans ses créations la voix est un élément constitutif, comme une nécessité de partir du souffle avant de s’ouvrir pour questionner une vision plus globale. Elle travaille le plus souvent avec des sons du réel qui tendent vers une abstraction.

Aujourd’hui, curieuse de découvrir de nouvelles approches artistiques, elle collabore à des projets de performance et de spectacle vivant tout en poursuivant dans le champ de la production radiophonique notamment avec la réalisation d’un premier long format : "Autopoïèse", une poésie sonore soutenue par l’acsr et le Fonds d’Aide à la Création Radiophonique de la Fédération Wallonie Bruxelles qui remporte la Palma Ars Acustica (EBU Music) et le prix Art Sonore au Phonurgia Nova Awards (Paris) en 2019. Ces pièces sonores sont diffusées sur les radios européennes et sur des réseaux internationaux.

Ces dernières années, elle collabore avec plusieurs chorégraphes : Marion Sage (Grand Tétras), Estelle Gautier (Rapid Eye Movement), Thibaud le Mague (En Lieu Sûr) et Danya Hammoud (Sérénités) et avec des metteur.e.s en scène Lorette Moreau, Vincent Collet etc. 

Avec les Nouveaux Ballets : elle compose le son pour la pièce "Voilées" et créé l'arrangement sonore pour "le Madisoning". 

Son site : 

http://www.annelepere.net/fr

Justine Pluvinage
réalisatrice de l'installation de vidéo-danse

co-autrice de l'installation

Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 2009, et du Fresnoy, studio national des arts contemporains, avec les Félicitations du Jury en 2015.

L’intime chez Justine Pluvinage englobe toutes les significations, physique et psychique : le « strictement personnel », le « tenu secret », le corps nu, le contact charnel, le désir pour quelqu’un… Tout devient matière à réflexion documentaire et expérimentation filmique.

En 2013 elle participe à l’expositionJeune Création: Ceux qui arriventau BAL. Et reçoit la même année le Grand Prix du Jury du 58e Salon de Montrouge

En 2015 elle est Lauréate du Prix Jeune Talent Art Numérique décerné par le 104, la SCAM, et Arte Créative.

Elle réalise notamment des films documentaires et des installations d'art-vidéo.

Son site :

https://justinepluvinage.com/

Marion Sage

regard chorégraphique

A travers la recherche chorégraphique, l'écriture et l'enseignement, elle imagine ses projets actuels comme des enquêtes pouvant être restituées et partagées sous différents formats et dans des contextes variés.

Son ancrage dans le chorégraphique et la performance se fonde d'abord sur la découverte des outils de l'analyse du geste et de l'histoire du spectacle vivant/de la performance à travers une formation en "études en danse" à l'Université Paris 8 (en licence et en master), à la Freie Universität de Berlin et à l'Université de Lille (en doctorat). Sa thèse portaitsur l'exil français de danseuses et danseurs d'expression engagé.e.s "à gauche". Depuis plusieurs années, elle enseigne également au département Danse et performance de l'Université de Lille. 

En parallèle de la recherche universitaire, elle a suivi la formation chorégraphique à l’Abbaye de Royaumont sur le thème de la “citation en danse”. A la suite de cette formation, le Vivat d’Armentières l’a accueilli pendant un an pour mener une recherche autour du geste de la voix (dans le cadre du dispositif “Pas-à-pas” de la Drac Hauts de France). C’est dans le cadre qu'a commencé à naître la pièce "Grand Tétras". Elle travaille actuellement sur plusieurs pièces chorégraphiques et projets collectifs. 

Elle collabore également avec d'autres chorégraphes en tant que performer (Lara Barsacq, Thibaud Le Maguer, Liaam Iman, Gabriel Beck...) ou en tant qu'accompagnatrice au projet (Danya Hammoud).

Avec les Nouveaux Ballets : elle est regard chorégraphique sur les pièces "Voilées" et "Le Madisoning". 

Son site :

http://www.marionsage.net/