Cramée

// Cramée :

une petite archéologie d'un

drame photographique  //

Arts de la marionnette -création début 2028 -

Conception / Amélie Poirier, photographies / Lucie Pastureau

Tout public, à partir de 12 ans 


Dans la continuité du spectacle en espace public «20ème rue ouest» , Amélie Poirier poursuit ici sa collaboration avec la photographe Lucie Pastureau. «Cramée : une petite archéologie d’un drame photographique» est un solo en salle pour la comédienne-marionnettiste Cristina Iosif, inspiré par l’oeuvre de la photographe américaine Diane Arbus.



Cramée -Se dit en photographie, d’une photo qui a été sur-exposée, C’est-à-dire : que la quantité de lumière qui a atteint le capteur de l’appareil photo était trop grande. Cramer une photo entraîne une perte de détails dans les zones les plus claires de l’image. Les zones cramées apparaissent souvent comme des zones blanches sans détails, avec une perte de texture et de couleur.


Cramée- Se dit d’une personne folle, barge, dingue, tapé.e.



La pièce débute par la fin de l’histoire : la suicide de la photographe et se poursuit dans un grand mouvement de rembobinage. À la manière d’une enquête, sans paroles, on semble chercher à comprendre ce qui l’a mené à ce geste de désespoir ultime. Pour ce faire, Cristina Iosif met en mouvement (non sans humour) des images et des marionnettes issues d’un corpus photographique que nous avons élaboré avec la photographe Lucie Pastureau, inspiré par l’oeuvre de Diane Arbus, constitués de corps minorisés. 


Il y est question, de la marge, de tentatives désespérées d’échapper à la folie, de la difficulté de s’émanciper d’un carcan trop étroit, mais aussi de l’envie d’y parvenir et de la joie que procure la rencontre photographique avec celles et ceux qu’on ne connait pas mais que l’on croit pourtant reconnaître. Pour autant, Il s’agit aussi de déjouer ici, à travers la création sonore qui opérera comme un contrepoint, notre fascination pour ces femmes artistes mortes jeunes et de manière tragique. De questionner le fait que leurs oeuvres sont régulièrement analysées sous le prisme de leurs vies intimes et psychologiques et non pour leurs qualités intrinsèques. En d’autres termes, il s’agit de sortir d’une forme de romantisation que nous pouvons rencontrer face aux destins tragiques de ces femmes créatrices. 


Types de marionnettes utilisées : marionnettes sur table, marionnettes portées, photographies mécanisées, projection de rhodoïds etc. 





> première résidence de recherche /

 du 26 au 30 mai 2025

Maison Folie Moulins, Lille


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CRAMEE : une petite archéologie

d'un drame photographique  (2028)


Conception et mise en scène / 

Amélie Poirier


Photographies / 

Lucie Pastureau


Créé en collaboration et interprété par /

Cristina Iosif -marionnettiste-


Plasticiennes associées au spectacle /

Vaïssa Favereau-Forestier

Audrey Robin


Régie générale /

Audrey Robin


Diffusion /

Claire Girod


Administration de production /

Frédérique Rebergue


Production /

Les Nouveaux Ballets du Nord-Pas de Calais 


En recherche de partenaires







 

Sur demande

Dossier de production


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LES NOUVEAUX BALLETS DU NORD-PAS DE CALAIS


76 rue Jeanne d'Arc

59000 Lille -FR

+33 7 66 12 26 54


Artiste associée  -  Amélie Poirier  Diffusion - Claire Girod  Admnistration de production - Frédérique Rebergue

Le Club (ex Junior Ballet) - Mariane Berthault (23-24), Sophie Mayeux, Audrey Robin et Clémentine Vanlerberghe



contact@nouveauxballets.fr


Les Nouveaux Ballets du Nord-Pas de Calais sont subventionnés par la DRAC Hauts-de-France au titre de l'aide à la compagnie conventionnée